Zoé Carrington - T1 - L’Étudiante anglaise

Zoé Carrington, un hymne à l’amour, à la vie, à l’amitié indéfectible, au lien invisible qui nous lie à travers les années de la vie étudiante à celle d’adulte. Zoé Carrington, un mythe pour une bande de copains, une femme inoubliable, belle et libre.

Couverture du T1 de Zoé Carrington — © Zoé Carrington – Jim – Bamboo

Simon Ballander se rend à un déjeuner chez sa mère. Bien sûr il a pensé aux fleurs, mais, une fois de plus, il viendra seul. Il n’a personne à présenter, il n’a pas rencontré la femme de sa vie. Celle-ci appartient à sa vie estudiantine, au passé.

Page 7 du T1 de Zoé Carrington — © Zoé Carrington – Jim – Bamboo

Et soudain, c’est justement ce dernier qui l’appelle en la personne de Marc Rotthenberg, ami qu’il n’a pas revu depuis l’université. Il lui annonce que Zoé va lui téléphoner ainsi qu’au troisième acolyte de la bande, Jean-Pierre Eiseinstein. Simon est très surpris mais ravi. Leur amie les invite pour les trente ans de son mari, Léo, à Londres dix jours après. Le trio n’en revient pas.

Quand le passé frappe à la porte des souvenirs et se nomme Zoé Carrington, ces derniers jaillissent tel un volcan endormi.

Page 8 du T1 de Zoé Carrington — © Zoé Carrington – Jim – Bamboo

L’avant-dernier tome d’une trilogie par Thierry Terrasson alias JIM

Après Une nuit à Rome et Hélèna, Zoé Carrington vient clore la trilogie réaliste de JIM et sera éditée en deux volumes. Celui-ci étant le premier.

C’est certain, JIM aime et admire les femmes pour les décrire et les dessiner avec autant de sensualité. Zoé Carrington est un hymne à la féminité, elle est belle, vivante et libre. Le dessinateur nous la représente parfois dans des positions lascives où l’on peut admirer ses courbes voluptueuses, son visage aux lèvres charnues invitant aux baisers, ses petits yeux mutins, accompagné d’un joli petit nez retroussé. Zoé est un appel à l’amour et aux plaisirs des sens.

Page 33 du T1 de Zoé Carrington — © Zoé Carrington – Jim – Bamboo

JIM nous rappelle qu’à vingt ans tout semble possible, l’âge des rêves, celui aussi de braver les interdits. Vingt ans. L’âge où l’on se sent si fort et si puissant à la fois, l’âge où nous sommes les rois du monde.

Pour la bande de copains, tous les autres souvenirs sont furtifs sauf elle. Cette fille, c’est un ouragan, une éruption volcanique. Un mythe ancré en eux à tout jamais. Zoé, c’est celle qu’ils voulaient tous posséder, épouser, ils se seraient tous damnés rien que pour un sourire, un regard, aussi furtif soit-il. Mais ils devaient accepter de se contenter et de se satisfaire parfois d’un simple café en sa compagnie et de la voir aimer quelqu’un d’autre.

Page 34 du T1 de Zoé Carrington — © Zoé Carrington – Jim – Bamboo

Dans cette lecture, les pages défilent allègrement au rythme des émotions ressenties par les protagonistes. Les cases sont espacées par des gouttières de quelques millimètres et allègent ainsi le récit.

Les scènes d’amour sont de la couleur du feu qu’elles procurent aux personnages, passant d’un rouge flamboyant à des lueurs dorées.

Page 42 du T1 de Zoé Carrington — © Zoé Carrington – Jim – Bamboo

Au cœur d’un album ponctué d’humour et de fête, Zoé et ses amis nous entraînent allègrement dans le sillage tumultueux de la vie.

Zoé Carrington est une histoire profonde, bien moins superficielle que l’on pourrait penser de prime abord. Elle nous ramène à nos premiers amours de jeunes adultes et aux rêves que nous avons tous faits. Elle nous rappelle l’insouciance de ces belles années avec nostalgie.