Les Enfants de l'arbre - Un autre monde

De nos jours, la mise en avant de la protection de l’environnement est importante dans beaucoup de domaines, et on apprend à nos jeunes générations à faire attention à la faune et la flore. Beaucoup d’œuvres de fiction tournent donc autour du thème de la nature, et c’est le cas des Enfants De L’Arbre, Un Autre Monde, qui nous fait découvrir un écrin de verdure préservé d’un monde poste-apocalyptique.

Couverture de l'album Les Enfants de l'arbre — © Les Enfants de l’arbre – Thierry Gaudin et Romain Ronzeau – Bande d’ados

Sol est un jeune garçon, plutôt maladroit, hypersensible et avec une santé fragile. C’est comme ça qu’il est décrit par la communauté dans laquelle il vit. Comble du malheur, sa grand-mère est la chef du groupe, et une héroïne qui a sauvé énormément de monde dans le passé. A côté d’elle, Sol fait pâle figure, surtout si on ajoute les camarades qui le chambrent et son père qui le ridiculise devant tout le monde. C’est pour ça que, lorsque ses pouvoirs se manifestent pour la première fois, personne n’y croit, même pas lui. Pourtant, le fait de pouvoir communiquer avec les arbres va lui permettre de sauver la vie de trois adolescents ayant fui leur cité. Ces derniers devront apprendre à vivre dans cette fédération nouvelle pour eux, et surtout, faire leurs preuves devant les représentants de la Communauté du Chêne.

Page 1 de l'album Les Enfants de l'arbre — © Les Enfants de l’arbre – Thierry Gaudin et Romain Ronzeau – Bande d’ados

Un dessin simple et coloré

Les couleurs vives se marient à merveille avec le dessin de Romain Rondeau. Les dessins des personnages donnent du mouvement aux cases, et on a l’impression de voir les danseurs virevolter dans les scènes de fêtes. Les paysages ne sont pas trop chargés, et cela permet de mettre en avant les éléments de l’histoire, comme un personnage au cœur de l’action, ou les dégâts après une tempête. Les laboratoires sont équipés d’appareils futuristes, ce qui apporte un petit côté science-fiction, comme d’autres accessoires ou vêtements des personnages. La forme et la couleur des vignettes sont adaptées en fonction des actions : une bagarre aura un fond plus sombre et des sorties de case, alors que des scène de flash-back seront travaillés en camaïeux orange, et on peut même trouver une fleur qui évolue au bord des pages, qui change comme un baromètre afin de nous aider à comprendre ce qui se passe hors champ.

Page 2 de l'album Les Enfants de l'arbre — © Les Enfants de l’arbre – Thierry Gaudin et Romain Ronzeau – Bande d’ados

Une histoire qui s’enchaîne parfaitement

L’histoire commence par la présentation des personnages et de leurs rôles. Certains protagonistes ne sont autres que les personnages de la série Espions de Famille, des mêmes auteurs, et il y a bon nombre de références à ce passé. Thierry Gaudin jongle avec habilité entre flash-back, récit d’ espionnage et histoire de la communauté. La présentation des pouvoirs des arbres et leur importance est bien menée, et on en sait autant sur eux que les personnages grâce aux explications données lors des dialogues. Chaque personnage a un rôle à jouer et un caractère bien définis, et on devine donc facilement qui fait quoi, sans avoir trop à réfléchir, et suivre plus facilement l’histoire.

Page 3 de l'album Les Enfants de l'arbre — © Les Enfants de l’arbre – Thierry Gaudin et Romain Ronzeau – Bande d’ados

Par ses couleurs, son dessin ou son histoire, cette BD est parfaite pour les plus jeunes qui adorent lire. Même si l’album fait ‘’ écolo’’ au premier abord, c’est avant tout un récit d’espionnage, tout en gardant l’arbre comme sujet central. Que de suspense en attendant la suite !