Le Grand Effaroucheur – T2 de Castlewitch
Le grand Effaroucheur est le tome 2 de la série Castlewitch. C’est avec grand plaisir que l’on retrouve Malo, ses amis et leurs Imaginaires à la recherche de réponses pour vaincre les Maléfics de la ville.
L’histoire commence par les souvenirs de Malo de moments passés avec sa mère, dont on a appris le décès dans le tome précédent. Mais surtout, on découvre dès les premières pages Irina, nouveau personnage qui avait fait une brève apparition dans le texte illustré à la fin de l’album Les Monstres Imaginaires, et dont certains passages sont repris, en bande dessinée cette fois. Irina et son Maléfic vont tenter de se lier d’amitié avec Tess, Jules, Sam, Farah et Malo sans succès à l’exception de ce dernier. En parallèle, Malo va faire des découvertes sur la mort de sa mère, et va commencer des recherches plus approfondies pour savoir ce qu’il s’est réellement passé. Cette fois, Nicolas Jarry (Les Terres d’Arran, Un coin de ciel bleu) va nous emmener plus profondément dans l’Histoire de Castlewitch et des monstres plus ou moins gentils qui habitent la ville.
Des dessins qui paraissent plus riches
Une nouvelle fois, nous retrouvons les dessins très détaillés de François Gomes (Brocéliande, forêt du petit peuple, Tom Patate). Chaque mur et chaque planche est orné de briques, mousses ou nœuds. Rien que la crinière de l’Imaginaire ressemblant à un lion sur la couverture prend du volume. Les ombres, bien que coloriées en plus foncé, prennent plus d’ampleur grâce à un travail à la plume par-dessous. Les rues de Castlewitch sont plus animées que dans le tome précèdent. On remarquera aussi dans un jardin plusieurs types de fleurs, ou dans les appartements, un travail minutieux au niveau du motif de papier peint ou des carreaux d’un carrelage. Il semble qu’il y ait plus de références cachées au creux des pages, et c’est petits et grands qui pourront découvrir des clins d’œil de leur propre génération. On pourra ainsi croiser Alf ou Totoro au fil des pages. On verra aussi un magnifique travail des couleurs, que ce soit pour assombrir certaines scènes ou rendre lumineux certains objets.
De nouveaux indices dans la chasse aux monstres
Souvent, qui dit nouvel album, dit nouvelles informations et nouveaux personnages. Le tome deux de Castlewitch ne déroge pas à la règle, et c’est avec joie et intérêt que l’on va à leur rencontre. Et cela commence dès la couverture où trône un Imaginaire inconnu. On découvre donc de nouveaux protagonistes et antagonistes, mais on en apprend aussi plus sur les personnages que l’on connaissait déjà, et surtout sur l’intrigue en elle-même. Les informations arrivent au compte goûtes, et on passe donc de l’une à l’autre sans se faire bousculer par trop de révélations. On se sent plus proche de Malo et de ses amis grâce aux nouvelles données qui s’offrent à nous. Quant à l’histoire, on en connaît de plus en plus sur les Imaginaires et les Maléfics, et chaque nouveauté à leur sujet nous tient en haleine jusqu’à la suivante. Comme pour le tome 1, Le grand Effaroucheur fini par quelques pages de texte illustré qui nous fait déjà réfléchir au tome suivant.
De nouveaux amis imaginaires, de nouveaux antagonistes, de nouveaux lieux, ce nouveau tome de Castlewitch arrive à nous tenir en haleine du début à la fin de l’album, et à chaque page tournée, on se demande ce que l’on trouvera sur la suivante. Vivement Nécromalificum, tome trois de la série.
Chronique écrite par Séréna MORCIANO
Informations sur l’album
- Scénario : Nicolas Jarry
- Dessin : François Gomès
- Couleurs : Sandrine Cordurié
- Éditeur : Soleil « Jeunesse »
- Date de sortie : 17 janvier 2024
- Pagination : 54 en couleurs
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