Angoulême vu par Mathieu

Un samedi de festival à Angoulême est semblable à la gare Montparnasse un 1er août : noir de monde, avec des hommes et des femmes qui déambulent dans l’unique objectif de bons moments. Je fais partie de cette foule sans cesse renouvelée de festivaliers pour cette 2e journée au FIBD.

Dès l’arrivée, je me rends place des Halles pour admirer les jolis Art Strips de Largo Winch, Michel Vaillant et Astérix. Ces beaux tableaux côtoient des planches et dessins originaux qui vont, à 15h, faire l’objet d’une vente aux enchères. Mais la place des Halles est aussi le lieu du marché de l’occasion avec beaucoup de stands proposant de petits trésors et là, mes amis, je mets la main sur des EO de Buck Danny et Michel Vaillant à un prix abordable et en bon état chez BD Parade !

Après cet achat, je cherche à prendre la fameuse “Navette BD”, mais en ce samedi d’affluence, c’est un vœu pieux… C’est donc à pieds que je me rends au musée de la BD pour admirer l’exposition dédiée aux 77 ans du journal Tintin. Dans ce bel endroit, les planches et infos publiées dans le “mook” spécial de septembre dernier sont bien mises en valeur et côtoient les planches historiques des séries éternelles publiées dans le fameux hebdomadaire.

De retour en ville (toujours à pieds !), après un saut à la très sympa association FIBD et en salle de presse pour vous poster quelques photos, direction “Le nouveau monde”. C’est là que les éditeurs indépendants accueillent le public. Je m’arrête au stand des Éditions du Tiroir, pour y rencontrer André Taymans. Le dessinateur publie avec son complice François Walthéry une nouvelle BD, Sophia Stromboli, née d’un feuilleton paru dans la revue “L’aventure”. Nous discutons un peu avec André qui me fait une belle dédicace.

Mais Angoulême, c’est aussi l’occasion de rencontres imprévue, comme celle de Benoît Preteseille qui publie une étude sur l’édition de BD pour adultes. Nous échangeons un peu ensemble sur les pionniers de ce milieu et ce type d’histoire et je repars avec le livre signé sous le bras ! Je passe ensuite au stand SNCF, festif et chantant où les festivaliers, en plus d’admirer des dessins originaux, se cassent la voix sur un blind test manga, whaou !

C’est ensuite la visite du stand “Eco Fauve Raja”, où, dans un décor en carton recyclé, on parle BD écolo et environnementale. Ma dernière rencontre est avec Benoit Peeters. Les travaux de l’auteur et scénariste, spécialiste de Tintin, m’intéressent depuis longtemps. Nous en discutons ensemble pendant qu’il me signe son ouvrage sur “Les bijoux de la Castafiore”. C’est déjà la fin de cette folle journée, heureusement ensoleillée, et je pars pour la gare. Sur le chemin, je m’arrête au Pavillon Manga boire un verre et profiter de l’ambiance toute différente de ce lieu où, outre mangas et comics, on y trouve aussi des skaters et de la musique !

Dans le train, je repose mes jambes en gardant en tête les jolies images de cette belle journée au festival. Un bien joli moment

Article écrit par Mathieu Depit

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