Chasseur du dimanche le tome 1 de la série Katz

Le journal Le 1 hebdo numéro 428 l’évoque justement en ce début d’année, nous avons besoin de légèreté, après toutes ces années de lourdeur dans l’actualité. Une piste pour y parvenir, ce serait évidemment de relire tous les albums de KatZ, le chat blanc et noir aux grands yeux ronds un peu foufou créé en 2006 par le couple breton composé de Ian Dairin au dessin et de Del au scénario. Tout naturellement, commençons par le premier tome : Chasseur du dimanche.

Couverture du premier tome de Katz — © Katz – Ian Dairin et Del – Makaka

Dernièrement, Ian Dairin nous a à nouveau fait grand plaisir en mettant sa patte dans le tout dernier Kid Paddle. Quoi de plus normal de prolonger la bonne humeur en relisant le tout premier tome de sa série Katz, qui mise sur des gags de six cases dont on ne se lasse pas.

Dans l’album Chasseur du dimanche comme dans les albums qui suivront, édités chez Makaka éditions, c’est clairement un humour bon enfant teinté d’une très légère ironie qui est de mise. KatZ est un chat domestique qui, bien qu’il se montre très gentil avec la famille finalement assez lambda mais fort sympa qui s’occupe de lui, apporte son lot de réflexions impertinentes sur les humains – et le bébé – qu’il observe à sa façon. Bien sûr, on ne compte plus le nombre de petites bêtises commises par le petit monstre et qu’on aurait bien du mal à lui reprocher longtemps : pantoufles abimées, grains de litière dispersés ou encore chapardage dans les sacs de courses.

Page 3 du tome 1 de Katz — © Katz – Ian Dairin et Del – Makaka

Quand le chat ne fait pas son flemmard ou son difficile dans la maison, c’est dehors qu’il guette les oiseaux ou des sacs poubelles potentiellement nourrissants, généralement accompagné de Lenny ou d’autres chats rigolos, mais aussi de deux escargots très attachants.

Pour nous fournir ces gags, Ian Dairin et Del côtoient certainement des félins de très près. Cela ne se retrouve pas uniquement dans les petites scènes qui sont racontées, mais aussi dans les traits irrésistibles des chats qui sont représentés, ceux de Katz mais aussi de son copain Lenny (celui qui porte tout le temps un bonnet et une écharpe) ou d’autres comiques à poils du quartier.

Page 16 du tome 1 de Katz — © Katz – Ian Dairin et Del – Makaka

On adore tout, les grands yeux, les belles moustaches bien dressées, les rondeurs et la capacité à montrer l’agilité et tous les petits mouvements si rigolos des chats, cette vivacité du trait finalement simple et efficace et puis le caractère épuré du décor, sans être trop pingre non plus. Si vous voulez en savoir plus sur la technique de dessin de Ian Dairin, c’est ici.

Page 29 du tome 1 de Katz — © Katz – Ian Dairin et Del – Makaka

Katz, Chasseur du dimanche conquiert nos cœurs parce qu’il propose un humour accessible, sans être trop convenu, tout en étant assez près d’une certaine réalité. Les fans de chats comprendront. Plus que jamais, nous avons besoin de cela pour nous sortir de la morosité ambiante et passer du bon temps avec une bande dessinée de qualité.