Interviews de Carbone, Cee Cee Mia, Marko et Maëla Cosson – Auteurs de La Brigade des souvenirs

A la fin de l’année 2021, à l’occasion de la sortie du tome deux de La Brigade des souvenirs, nous vous avions proposé sur notre page Facebook, des interviews que nous avaient accordé les auteurs de la série. La semaine dernière, a été publié le troisième tome La Voiture de Bob, on en profite pour partager sur le site les interviews des deux co-scénaristes Carbone et Cee Cee Mia, du dessinateur Marko et de la coloriste Maëla Cosson.

Couverture du tome 3 de La Brigade des souvenirs
Couverture du tome 3 © La Brigade des souvenirs – Carbone, Cee Cee Mia et Marko – Dupuis

Interview de Carbone

Les Amis de Spirou : Comment passe-t-on d’une carte postale retrouvée durant la rénovation d’un hôtel à Nice à un scénario de bande dessinée ? 

Carbone : Au départ, j’ai la volonté de travailler avec Cee Cee Mia. On se connait bien, nous sommes amies et depuis quelque temps nous voulions travailler ensemble. Mais on ne trouvait pas le truc sur lequel partir ensemble. En racontant cette anecdote, cela a été le déclic. 

C’est génial : des ouvriers découvrent une carte d’amour désespéré dans une vieille boîte. Ça nous a inspiré en cherchant à inclure cette petite histoire dans la grande histoire. 

Les Amis de Spirou : Au départ, vous vouliez vous concentrer uniquement sur le duo Toinette / Ernest 

Carbone : Oui, nous voulions faire un diptyque. Un premier album avec le regard de Toinette et, en miroir, l’histoire d’Ernest. Mais très vite il est apparu que cela ne devait être qu’un seul album. Ensuite, le concept s’est mis en place : partir d’un objet et remonter l’histoire. 

Les Amis de Spirou : Ce concept a-t-il été compliqué à mettre en place ? 

Carbone : A la base, on ne souhaite pas quelque chose de trop didactique, on voulait surtout une jolie histoire basée sur la découverte d’un objet dont on cherche à retracer les origines. En clair, à lever le voile sur ce qu’il cache. C’est également une manière détournée de découvrir une période non connue de l’histoire ou alors d’y apporter un nouveau regard. 

Peut être qu’un jour, les enfants échoueront à retracer le parcours d’un objet. Ce dernier finira alors certainement dans un musée. 

Les Amis de Spirou : Du duo, il paraît que vous êtes la plus assidue dans les recherches ? 

Carbone : C’est mon côté instit’ (NDLR : Carbone était enseignante). J’aime fouiller. Le but n’est pas de raconter une histoire pour simplement la raconter. Le récit doit véhiculer des valeurs. Puis, cela demande de la précision. J’ai une copine qui travaille dans le service d’état civil qui m’a renseigné : pour consulter les registres d’une archive, les événements doivent avoir plus que 75 ans. Ainsi, pour la lettre de Toinette, cela nous a orienté sur l’époque où placer notre histoire. 

Les Amis de Spirou : Comment est venue l’idée du cahier pédagogique qui accompagne chaque album ? 

Carbone : Cette idée s’est imposée assez vite afin de placer la petite histoire dans la grande. C’était un peu improvisé pour le premier album. On s’est rendu compte qu’il y avait des photos à acquérir et des informations à vérifier. Pour « Mon île adorée », nous avions davantage d’expérience. Nous avions aussi de bons contacts avec la Fédération des Enfants de la Creuse (FED) qui nous ont envoyé plein de photos. L’adhésion de l’association était totale. Plus on parle d’eux, plus ils sont contents ! Pour le tome 3, nous avons eu le temps d’anticiper afin de préparer ce cahier pédagogique. 

Les Amis de Spirou : Justement, le troisième volume s’intéresse à la place de la femme dans l’automobile, pouvez-vous nous en dire davantage ? 

Carbone : Au contraire des deux premiers épisodes ou les objets se sont imposés à nous, cette fois on savait qu’on voulait raconter une histoire autour d’une voiture. On avait même une idée de la période. Ainsi, on a trouvé une vieille Mercedes des années cinquante, modèle 180D. Marko la trouvait graphiquement intéressante. Dans les faits, cette voiture avait été achetée neuve par le père du propriétaire. Elle a été soignée et bichonnée et disposait même d’un certificat officiel de la marque allemande pour le nombre exceptionnel de kilomètres qu’elle avait parcourus. Ensuite, elle a été offerte au musée d’une ville. Par manque de budget, les pièces du musée ont été vendues. Plus personne ne sait ce qu’est devenue cette Mercedes. La voiture n’a jamais été retrouvée mais l’ancien propriétaire était ravi qu’elle puisse servir de base à notre histoire. Comme un hommage. 

Les Amis de Spirou : L’histoire s’intéressera à la vie d’un des enfants ? 

Carbone : Effectivement, le récit s’intéressera plus particulièrement à Théo et notamment à son grand-père malade qui possède cette Mercedes dans son garage. Il y aura un grand mystère à découvrir autour d’une relation particulière que cet homme avait et qui interrogera beaucoup le jeune garçon. 

Photo de Carbone scénariste de La Brigade des souvenirs
Photo de Carbone scénariste de La Brigade des souvenirs © Dupuis

Interview de Cee Cee Mia

Les Amis de Spirou : Quelle est la genèse de cette série qui prend comme point de départ un vieil objet ?

Cee Cee Mia : Avec Carbone, nous nous connaissions depuis plusieurs années. Nous voulions travailler ensemble. Le postulat de départ est cette carte retrouvée dans un hôtel à Nice. Au départ, nous voulions raconter son histoire des points de vue de Toinette et de Ernest. Finalement, l’idée des enfants s’est vite imposée.  

Les Amis de Spirou : Comment répartissez-vous vos rôles dans l’écriture du scénario ?

Cee Cee Mia : Il n’y a pas de rôle bien défini. Sur le premier album, nous avons eu beaucoup d’échanges. Carbone est davantage axée sur la structure, moi j’aime travailler sur les dialogues. On revient sur nos planches respectives de manière à arriver à un récit qui nous corresponde. 

Les Amis de Spirou : L’album « Mon île adorée » est très dur, quel est la source de ce scénario ?

Cee Cee Mia : J’ai vu un reportage sur cette affaire qui m’a énormément choqué. J’ai vécu une enfance heureuse et dans un même pays, d’autres enfants de notre âge ont vécu cette histoire. Il y avait donc matière à raconter cette histoire. Le côté « maîtresse d’école » de Carbone revient souvent. Elle a une capacité incroyable à effectuer des recherches approfondies, c’est elle qui a été en contact avec l’association des enfants de la Creuse dont parle l’album. 

Les Amis de Spirou : Comment s’est déroulée la collaboration avec Marko ?

Cee Cee Mia : Nous étions une équipe de 2 « nénettes », il a donc fallu trouver un mode de fonctionnement à trois. Avec le troisième album en cours de préparation, on se connait tous un peu mieux, la communication est donc plus facile. Du côté de notre duo, on a dû adapter notre mode de travail afin de laisser entrer Marko dans le projet. Son style de dessin correspondait pleinement à nos envies 

Les Amis de Spirou : Dans ses enquêtes, le trio est soutenu par une foule d’adultes bienveillants ?

Cee Cee Mia : Les histoires sont tellement dures. On ne voulait pas rajouter des éléments encore plus durs dans le scénario. Il y a un devoir de mémoire, mais on peut s’amuser et faire de belles rencontres en remontant les traces du passé. 

Couverture du tome 1 de La Brigade des souvenirs
Couverture du tome 1 © La Brigade des souvenirs – Carbone, Cee Cee Mia et Marko – Dupuis

Les Amis de Spirou : Avez-vous pu avoir des retours de lecteurs ?

Cee Cee Mia : Il y a eu des moments très touchants. Un monsieur est un jour arrivé en larmes car l’histoire l’avait bouleversé. Ce qui est cool, c’est que nous avons des retours aussi bien d’adultes que d’enfants, garçons comme filles. Tania mène la danse dans l’album, mais les lecteurs garçons sont également ravis de la série. 

Les Amis de Spirou : Comment la série va-t-elle évoluer ?

Cee Cee Mia : On va rentrer dans l’histoire personnelle des enfants. Jusqu’à présent ils étaient au service de l’histoire qui était plus importante. Les prochains tomes vont nous permettre de découvrir le trio. Pourquoi les jumeaux Tania et Alban vivent-ils chez leur grand-mère, par exemple. 

Les Amis de Spirou : Et quels sont les univers prévus pour les prochains tomes ? 

Cee Cee Mia : Pour le Tome 3, Marko voulait se faire plaisir au niveau des décors. Il traitera du rôle de la femme dans l’automobile. Avec Carbone, nous avons effectué de nombreuses recherches, notamment sur Bertha Benz. Nous apportons un regard féminin à l’histoire. L’idée des futurs récits n’est pas de se cantonner à un style, on cherche à mettre en exergue des faits moins connus et d’autres très ancrés dans l’histoire collective. Le tome 4 a également déjà été écrit il y a un petit moment. 

Photo de Cee Cee Mia scénariste de La Brigade des souvenirs
Photo de Cee Cee Mia scénariste de La Brigade des souvenirs © Margaux Delbar

Interview de Marko

Les Amis de Spirou : Comment êtes-vous arrivé dans l’aventure de La brigade des souvenirs ?

Marko : C’est Carbone qui s’est approchée de moi lors du festival de La Fouillade, en Aveyron. On s’y croisait régulièrement et elle avait un projet déjà validé par la maison Dupuis. Elle pensait que je pouvais être le dessinateur qui conviendrait. On a fait quelques tests qui se sont révélés concluants. 

Les Amis de Spirou : Est-ce compliqué d’arriver dans un projet déjà bien en place ?

Marko : La difficulté est surtout de parvenir à trouver sa place. C’est moins évident que lorsqu’on arrive au début du projet ou lorsque l’on peut directement imprimer sa page. Un album, c’est un partage entre auteur·e·s. Donc, quand on arrive en cours de route, il y a toujours un moment de réglage qui dure le temps d’un album. Puis, il faut bien l’avouer ; même si le scénario était déjà écrit, j’avais carte blanche pour son interprétation. 

Les Amis de Spirou : Cela concerne également la méthode de travail ? 

Marko : Oui effectivement, il y a la manière dont est présenté le scénario et la façon dont on souhaite le recevoir, il faut accorder ses violons. 

Les Amis de Spirou : Finalement, qu’est-ce qui vous a convaincu de vous lancer dans ce projet ? 

Marko : Le déclic : c’est la lecture du scénario d’une part, puis bien évidemment le binôme proposé pour son élaboration. Bien évidemment le fait que le projet soit déjà accepté par Dupuis facilite la prise de décision, même si on ne savait pas bien où nous allions. 

Les Amis de Spirou : Est-ce difficile d’entrer graphiquement dans ces univers ? 

Marko : Pour le tome 1, j’étais dans mon univers, j’ai déjà l’habitude de travailler sur la guerre 14-18, j’étais donc bien à l’aise. En plus, il y avait des éléments très croustillants comme dessiner des ruines. Cela m’offrait de quoi bien m’éclater.  

Les Amis de Spirou : Pour le tome 3, Carbone et Cee Cee Mia vous ouvrent de nouvelles perspectives… 

Marko : Oui, je bosse sur les voitures, avec une belle Mercedes 180D. J’ai trouvé une réplique miniature de ce modèle que je peux ainsi dessiner sous toutes ses coutures. 

Couverture du tome 2 de La Brigade des souvenirs
Couverture du tome 2 © La Brigade des souvenirs – Carbone, Cee Cee Mia et Marko – Dupuis

Les Amis de Spirou : Pour en revenir aux deux premiers volumes, vous sortez des cases, non ? 

Marko : A dire vrai, je sors des cases quand le dynamisme de l’histoire l’impose. J’aime ça : la forme est aussi au service de l’histoire. Pour d’autres séries comme « Le Jour où », je reste plus sage. Dans LBDS, l’énergie débordante de l’histoire méritait cette folie. Dans une bande dessinée, on est généralement limité à un nombre de pages, alors je m’affranchis de cette contrainte en m’éclatant dans les cases. 

Les Amis de Spirou : Il y a parfois des clins d’œil dans vos dessins… 

Marko : Effectivement, le lecteur attentif reconnaîtra un dessinateur qui aime la télévision dans l’un de mes personnages [Quizz de la rédaction des Amis de Spirou : parviendrez-vous à l’identifier ?] J’aime m’inspirer des personnes que je côtoie pour dessiner mes héros. Et quand je ne trouve pas, je me prends également comme modèle [rire] 

Les Amis de Spirou : Depuis quelques années, vous travaillez en numérique. Qu’est-ce que cela change par rapport au papier ? 

Marko : Effectivement pour LBDS, je travaille sur tablette. Mais durant le confinement, je me suis remis au papier notamment pour certaines illustrations et croquis [Marko montre également quelques croquis papier de LBDS]. C’est vrai qu’avec le numérique, j’ai perdu une certaine gestuelle et un sens du timing. Souvent je compare le numérique au café et le dessin sur papier au thé. Dans un dessin à l’aquarelle, on prépare son encre et ses couleurs, on laisse infuser finalement. J’ai également moins d’assurance. Avec le numérique la tentation du CTRL Z est forte (NDLR : annuler). Mes prochains projets seront certainement un mixte des deux techniques.  

Les Amis de Spirou : Pour en revenir à LBDS, qu’est-ce que ça fait d’être publié dans Spirou ? 

Marko : Être publié dans le journal, c’est une surprise ! C’était un rêve ancré en moi depuis mes 14 ans. Il y a même des souvenirs liés au magazine qui ne me quittent pas comme cette lettre de la rédaction et cette dédicace de Franquin. En plus, j’ai eu la chance de faire la couverture du journal pour annoncer le lancement de la série, c’est top !  

Pour être totalement sincère, même si je n’ai pas besoin de motivation, c’est un véritable additif dans mon carburant. En fait, j’ai de nouveau l’impression d’avoir 14 ans et je me rends compte que ma passion est toujours aussi vive ! 

Photo de Marko dessinateur de La Brigade des souvenirs
Photo de Marko dessinateur de La Brigade des souvenirs © Dupuis

Interview de Maëla Cosson

Les Amis de Spirou : En quelques mots pouvez-vous nous définir le métier de coloriste ?

Maëla Cosson : Très simplement, on reçoit un fichier noir et blanc sur lequel nous appliquons des couleurs. Sur La brigade des souvenirs, Marko me transmet un dessin avec des niveaux d’ombre. Mon rôle est d’apporter les lumières, les ambiances. Parfois, je corrige ou je rehausse les ombres. 

Les Amis de Spirou : Comment avez-vous découvert ce métier ?

Maëla Cosson : J’en suis arrivé à travailler comme coloriste grâce à la rencontre avec Fred Besson (coloriste sur pas mal de séries Soleil) sur un forum de graphisme où je trainais parce que je venais de finir des études plus ou moins dans ce domaine. Il m’a initié aux bases du métier pour que je puisse reprendre une série sur laquelle il ne pouvait plus travailler. Ensuite, grâce à un autre ami coloriste, Benoît Bekaert, j’ai pu enchainer sur une autre série et à partir de là, les contrats se sont enchaînés. 

Les Amis de Spirou : Plus précisément, quelles techniques appliquez-vous pour LBDS ?

Maëla Cosson : Je reçois des planches numérisées de la part de Marko. Je travaille donc essentiellement avec Photoshop. Je ne reçois des instructions que pour des éléments précis : par exemple si une scène se déroule de nuit et que rien ne le laisse transparaître dans le dessin. Pour LBDS, on a une direction qui est fixée par le public visé. Par exemple, les couleurs seront plus vives pour une BD destinée à la jeunesse. Sinon, pour le reste, j’ai une grande liberté d’action sur ce travail. 

Les Amis de Spirou : Comment se sont déroulées les interactions avec Marko ? 

Maëla Cosson : On s’est fixé un point de situation toutes les 10 à 15 planches. Au départ, il fallait avoir des détails sur les ambiances histoire qu’elles correspondent à la chronologie du récit. Un début de journée ne se traite pas de la même manière qu’une soirée. Et surtout, cela permet également que l’histoire ne soit pas monotone si on y applique des ambiances différentes. 

Les Amis de Spirou : Devez-vous effectuer des recherches ?  

Maëla Cosson : Cela peut arriver si le travail est très technique. Dans le cas de la brigade, je disposais d’un dossier complet. Le travail de recherche a été fait en amont et je disposais donc de documents. Cela me permettait de travailler sur les mêmes références que le dessinateur et les scénaristes. 

Les Amis de Spirou : Dans les albums de LBDS, il y a gros travail sur les lumières, comment procédez-vous ? 

Maëla Cosson : Quand les personnages arrivent dans une nouvelle pièce, je dois parfois regarder dans les planches suivantes afin d’avoir une vision d’ensemble du lieu. Il me faut repérer les fenêtres, les lumières et tous les éléments qui influencent les ombres. 

Pour les décors extérieurs, je me fie à la chronologie de la journée déjà évoquée. Il y a également un travail particulier qui est fait sur les séquences qui se déroulent dans le passé, histoire de les détacher de l’histoire contemporaine. 

Les Amis de Spirou : On voit également de sacrés détails sur certaines cases… 

Maëla Cosson : Effectivement, sur les gros plans, j’accentue les détails, des reflets dans des lunettes par exemple. 

Les Amis de Spirou : Quels sont les scènes qui présentent le plus de difficultés ? 

Maëla Cosson : Je ne suis pas forcément au point avec les ombres portées de fin de journée. Il faut un peu « filouter » afin d’arriver à un beau résultat. Dans une scène d’intérieur, il faut faire entrer les lumières par les fenêtres, repérer les décors et apporter de longues ombres sur les mobiliers. C’est fastidieux, cela apporte une véritable plus-value à l’histoire. 

Les Amis de Spirou : Combien de temps cela vous prend-il pour colorier un album ?  

Maëla Cosson : Il faut compter de 2 mois et demi à trois mois. Au début, sur une autre série avec Marko, je galérais avec les calques des planches qui étaient aplatis. Je pensais qu’il n’avait pas le choix pour son travail. Puis, un jour, au détour d’une conversation Marko m’indique qu’il pouvait me transmettre des fichiers avec des calques séparés, ce qui facilite grandement mon travail. Puis, avec l’expérience, je comprends de mieux en mieux le dessin des auteurs avec lesquels je travaille. 

Les Amis de Spirou : Comment acceptez-vous les projets ? 

Maëla Cosson : Généralement j’accepte un projet en fonction de ma connaissance de l’auteur. Pour LBDS, Marko est venu me chercher car il voulait des couleurs comme pour la série « Le jour où » sur laquelle nous collaborons. Quand il m’a contacté pour le projet de la brigade, j’étais contente, c’est une histoire vraiment chouette ! 

Photo de Maëla Cosson la coloriste de la série
Photo de Maëla Cosson coloriste de La Brigade des souvenirs © Bamboo

Propos recueillis par Bruce RENNES

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