T1 de Mandarine, une semaine sur deux

Mandarine est une petite fille de neuf ans qui a une vie de rêve… enfin presque… car ses parents se séparent ! Avec elle et à travers elle, nous découvrons le quotidien d’une enfant de divorcé, qui vit une semaine sur deux chez un de ses parents.

Les circonstances obligent Mandarine à découvrir de nouveaux environnements, qui ne sont pas faciles à appréhender lorsque l’on est une petite fille. La vente de la maison commune, la contraint à répartir son quotidien entre deux nouveaux logements complètements différents. L’appartement en pleine ville pour maman et la maison dans la campagne profonde pour papa. Ce qui offre des situations variées une semaine sur l’autre à la jeune fille, jusqu’ici habituée à la vie dans un quartier pavillonnaire. Heureusement, Mandarine peut compter sur Ida sa meilleure amie, son grand-père, ou encore le blaireau qui lui fait découvrir le jazz, pour surmonter la séparation.

Mandarine aborde donc le sujet du divorce. L’album est découpé en plusieurs courtes histoires (qui vont d’une à plusieurs planches) qui font découvrir à Mandarine ses deux nouveaux univers, ses deux nouvelles vies, au travers de certains aspects du quotidien de la petite fille. Au scénario, Sergio Salma a pris comme parti de le faire sans dramatisation, en y mettant même de l’humour, même s’il ne s’agit pas d’une série comique. La petite Mandarine ne semble pas trop perturbée par la situation, ce qui offre aux auteurs la possibilité de raconter autre chose, qu’une suite de crise avec l’enfant au centre.

Aux dessins, le graphisme d’Amelia Navarro, dont c’est le premier album, se prête à merveille à cet exercice. Son style lisible et coloré donne de la crédibilité aux histoires, tout en aidant à jouer sur l’aspect de la dédramatisation.

Un album pour les plus jeunes, qu’ils vivent ou non la même situation que Mandarine !