Nelson plie le game le T4 de Nelson en petit format

Une édition spéciale en petit format consacrée à l’infernal petit diable Nelson, dans la collection Dupuis « Jeunesse », vous connaissez ? Cette année, Nelson plie le game est déjà le 4ème tome qui est paru, sympathique en diable et bien entendu accessible aux adultes ayant un urgent besoin de décompresser.

Couverture de Nelson plie le game — © Nelson – Christophe Bertschy – Dupuis

A chaque fois, une thématique sert de fil rouge à la succession de strips au ton humoristique et ici, c’est le jeu qui a été choisi. Conçu comme un bouquin, l’ouvrage se glisse facilement dans son sac à dos et hop, on a de quoi lire dans les transports et commun et commencer la journée en se payant une bonne tranche de rire.

Page 5 de Nelson plie le game — © Nelson – Christophe Bertschy – Dupuis

Bertschy est un scénariste et dessinateur plus que prolifique et on le remercie de nous gâter autant avec ses nombreux gags, jamais ennuyeux. Dans « plie le game », chaque page comporte au maximum quatre cases d’une grande lisibilité, s’adaptant parfaitement à un regard d’enfant. Les couleurs sont ultra vives et les cases plus arrondies que ce à quoi nous sommes habitués avec une bd Nelson classique.

Page 6 de Nelson plie le game — © Nelson – Christophe Bertschy – Dupuis

Tout à fait fluidement et sans jamais avoir à froncer les yeux, on suit sur une ou plusieurs pages les frasques de Nelson accompagné d’un petit humain et écolier du nom de Junior. Un enfant comme les autres, qui fait beaucoup de bêtises sans aucune intention méchante, juste parce qu’il fait ami-ami avec une créature que nous lecteurs savons être moyennement recommandable.

Page 7 de Nelson plie le game — © Nelson – Christophe Bertschy – Dupuis

Ce qui ne manque pas de faire forte impression dans ce nouveau tome de Nelson plie le game, ce sont les nombreuses incursions surprises de personnages cultes de la culture populaire. Les personnages appartiennent aussi à leur époque : ils aiment principalement jouer à des jeux vidéos, téléguider des robots ou macher des chewing-gums. Citons aussi un long gag ciblé sur une visite d’extraterrestres sur Terre. Les pauvres sont bien étonnés de ce qu’ils vont y découvrir. Bien entendu, le chien Floyd traîne toujours dans les parages et, le pauvre, en prend pour son grade.

Page 8 de Nelson petit format — © Nelson – Christophe Bertschy – Dupuis

Avec Nelson plie le game, c’est l’éclate assurée, et ce n’est pas le petit format, l’abondance de couleurs enfantines ni l’humour ouvertement potache qui devraient vous arrêter. De toute façon, cela fait longtemps que l’on s’est habitués au dessin numérique et vectoriel de Bertschy et à son esprit décalé et joyeux. La seule crainte que l’on peut avoir, mais elle est apparemment souvent infondée, c’est que des enfants se sentent inspirés par les gags du petit diable hilare et se mettent à reproduire certaines de ces actions effectivement plus que répréhensibles.