Le Crâne de Lubaantun – T1 des Mondes perdus
Les mondes perdus Tome 1. Le crâne de Lubaantun, c’est l’histoire d’une jeune adolescente accomplissant enfin son plus grand rêve, celui d’accompagner son père adoptif, grand archéologue, dans une mission qui les amènera à découvrir de grands secrets liés à la mystérieuse Atlantide.
Amelia, surnommée Amy, âgée de treize ans, vit à Londres aux côtés de son père adoptif, James Harnett. Ce dernier l’a recueillie après le décès de ses parents. Malgré la séparation avec ses frères et sœurs, elle s’épanouit et grandit au sein d’un environnement stimulant car monsieur Harnett est un célèbre archéologue et la jeune fille en est passionnée.
Quand celui-ci lui annonce qu’il part pour une nouvelle mission au Honduras britannique et qu’elle ira quelques mois dans la famille à Manchester, elle refuse catégoriquement et argumente pour l’accompagner. Il finit par accepter.
Une jeune fille intrépide et téméraire que rien n’arrête, le vol organisé du patrimoine Maya, un père attentif et aimant, voici les aventures palpitantes du premier tome Les mondes perdus.
Une héroïne attachante
C’est une héroïne parfaite que nous offre le talentueux duo Aucha, scénariste et Isabelle Lemaux, dessinatrice. La jeune Amelia est jolie comme un cœur. Elle possède un joli minois auréolé d’une cascade de cheveux blonds comme les blés, avec de grands yeux de biche ourlés de noir.
Malgré un destin tragique par la perte de ses parents, elle se trouve désormais dans un environnement aisé où l’on prend bien soin d’elle. Elle est également dotée d’un tempérament fougueux ce qui donne du piment à l’histoire. Bien sûr, si jeune, elle ne se rend pas toujours compte du véritable danger. Et dans ce premier volet, elle découvre aussi les tout premiers émois amoureux liés à l’adolescence.
Un album lumineux
C’est un album 100% féminin et cela se ressent autant par le dessin que par le scénario. Aurélie F. Kaori en est la coloriste et vient compléter ce trio de femmes.
La couverture est ornée d’une multitude de touches de couleur jaune soleil, réfléchissant intensément la lumière et n’étant pas sans nous rappeler l’or tant convoité du peuple Maya.
Une pointe de blanc a été insérée dans l’iris d’Amy, accentuant encore plus son regard pétillant de malice et d’ingéniosité.
Le récit se passant en 1920, dès la première vignette, par une jolie présentation d’une rue de Londres de l’époque, nous voici plongés dans les années folles.
Tout le long de la bande dessinée, les couleurs paraissent comme adoucies, atténuées afin de laisser place à cette clarté qui accompagne agréablement les personnages aux traits expressifs.
Les mondes perdus, 1. Le crâne de Lubaantun, une aventure trépidante, éblouissante et haute en couleurs, à découvrir absolument.
Chronique écrite par Fanny H.
Informations sur l’album
- Scénario : Aucha
- Dessin : Isabelle Lemaux-Piedfert
- Couleurs : Aurélie F. Kaori
- Éditeur : Dupuis
- Date de sortie : 15 mars 2024
- Pagination : 80 en couleurs
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