Interview de Kris, scénariste des Tuniques Bleues

En avril 2021, après l’annonce de sa reprise du scénario des Tuniques Bleues, Kris nous avait gentiment accordé une interview pour nous en parler. A l’occasion de la sortie de cet album vendredi 30, et avant la publication de notre chronique, nous vous republions cette interview sur notre site. L’occasion de relire les mots de Kris, scénariste de la série.

Photo de Kris scénariste
Photo de Kris scénariste de la série © Chloé Vollmer-Lo

Les Amis de Spirou : Salut Kris, peux-tu te présenter en quelques mots aux Amis de Spirou ?

Kris : J’ai 48 ans, je suis originaire de Brest où je réside. Je suis passé dans ma jeunesse par le centre de formation du Stade Brestois (football), j’ai été libraire et également pongiste, sport que je continue de pratiquer. Je suis aussi Directeur d’une collection consacrée à des récits sportifs en BD, « Coup de tête », aux éditions Delcourt.

Je suis depuis mon enfance un très grand lecteur de Bandes Dessinées. Je n’ai jamais été très doué pour le dessin, pour lequel je ne prenais que peu de plaisir et que j’ai abandonné assez tôt. En revanche, j’ai toujours voulu devenir scénariste de BD. Je pense que ce qui m’a en partie forgé, ce sont toutes ces histoires qu’on se racontait en famille, et notamment celles que me narraient mes grands-pères et mes oncles. Mes études en FAC d’Histoire m’ont également bien aidé pour l’apprentissage de l’écriture et ont été source d’inspiration. J’ai également participé à de nombreux jeux de rôles dans les années 80-90 en tant que maître du jeu, très attiré par la fantasy et la science-fiction.

La difficulté a été de trouver des dessinateurs avec lesquels travailler. J’ai fini par les rencontrer aux Beaux-Arts de Brest et nous avons créé un premier atelier de BD, notamment avec Obion, dessinateur de « Donjon », de « Mamma mia », de « l’Atelier Mastodonte »…C’est d’ailleurs avec lui que j’ai signé « Le Déserteur », ma première série fantasy qui s’est arrêtée prématurément au bout de 2 tomes.

J’ai fait mes débuts chez Delcourt en 2002 avec « Toussaint 66 », traitant de mon histoire familiale sous forme de fiction un peu… décalée. En parallèle, j’ai commencé à travailler un peu pour le magazine Spirou avec 4 histoires courtes parues vers 2004-2005.

Ont suivi entre autres « Un homme est mort » chez Futuropolis en 2006 (première BD à connaître un réel succès et à obtenir plusieurs prix), « Coupures irlandaises » avec Vincent Bailly en 2008, et « Notre Mère la Guerre » avec Maël à partir de 2009 (4 tomes).

La série « Les Brigades du Temps » avec Duhamel est parue dans Spirou puis en album en 2012-2014 et j’ai également écrit deux albums dans la collection « Aire Libre » : « Un maillot pour l’Algérie », dessiné par Javi Rey et « Plus près de toi », avec Jean-Claude Fournier.

Une page du story board par Kris scénariste
Une page de story board de l’album Irish Melody par Kris scénariste de la série.
© Les Tuniques bleues – Lambil et Kris – Dupuis

Les Amis de Spirou : Tu es le scénariste du prochain album des Tuniques Bleues, peux-tu nous expliquer comment tu as décroché ce job ?

Kris : Dupuis connaissait mon amour pour la série, notamment suite aux « Brigades du Temps » qui est un peu notre Tuniques Bleues à nous ! Duhamel est lui-même un grand admirateur de Lambil, dont le dessin l’a beaucoup influencé. Le duo de personnages que nous avons créé (Daggy Kallaghan et Stuart Montcalm) fait clairement référence au couple Chesterfield / Blutch : mal assorti, qui adore se détester et vice-versa.

En 2014, Dupuis a sorti un album d’histoires courtes des « Tuniques Bleues vues par… » et j’ai été très déçu de ne pas faire partie de la vingtaine d’auteurs auxquels l’éditeur avait demandé d’écrire une telle histoire ! A ce moment, j’ai pensé que je n’aurai jamais de seconde chance, car, pour moi, s’il y avait un prochain scénariste susceptible de reprendre un jour la série, il faisait partie de ces heureux élus.

Il y a deux ans, lors du festival d’Angoulême, Sergio Honorez, alors directeur éditorial de Dupuis, me demande un rendez-vous. J’étais persuadé que c’était pour évoquer une reprise des Brigades du temps, arrêtées depuis quelques années. Mais en fait, c’était de la possibilité d’une reprise des Tuniques Bleues dont il voulait me parler ! Rien n’était encore officiel, ni même arrêté, mais il commençait déjà à réfléchir à la suite et il tâtait le terrain. Bon, autant dire que le mien, de terrain, était plus que favorable ! J’ai les yeux verts mais ce jour-là, j’ai dû le regarder avec un regard plus bleu que l’océan… Bref, une fois que Raoul Cauvin a annoncé officiellement qu’il arrêtait la série, la proposition est devenue plus concrète. Mais elle a également été faite à plusieurs de mes confrères, dont je n’ai surtout pas voulu connaître les noms car je ne souhaitais pas rentrer « en compétition », encore moins avec des auteurs qui pouvaient être des amis proches ou dont j’admirais le travail (et possiblement, les deux !). Dans mon coin, j’ai donc jeté sur le papier une dizaine d’histoires avec un pitch d’une ou deux pages pour chacune et je les ai envoyées à Dupuis. On a hésité sur celle que j’allais réellement développer. Parmi celles-ci, il y avait l’histoire qui allait devenir « Irish Melody » et qui me tenait vraiment à cœur puisqu’elle évoquait le rôle des soldats irlandais pendant la guerre de Sécession. Je suis Breton, j’ai vécu en Irlande et je suis de fait fortement empreint de la culture de ce pays. Restait la question essentielle : est-ce-que cela allait parler à Willy Lambil, belge de son état et sans doute moins marqué que moi par cette matière irlandaise? L’histoire n’était-elle pas trop personnelle pour pouvoir s’intégrer aux TB ?

Malgré tout, je sentais que j’avais une bonne histoire, dans un style très « buddymovie », très axée sur une histoire d’amitié avec un grand « A ». J’ai donc finalement choisi cette option et développé tout le découpage sur 44 pages. A ce moment-là, nous n’étions plus que trois auteurs ou couples d’auteurs encore « en course », si je puis dire, dont Munuera et Beka (qui ont finalement vu éditer leur projet sous forme d’un album à part entière).

Et en octobre dernier j’ai appris que Lambil avait retenu mon projet. J’ignorais complètement qu’il était passionné par l’Irlande, qu’il avait toujours rêvé de la dessiner, ce qui a donc compté dans son choix et s’est révélé être une bonne découverte (même si dans le récit rien ne se passe en Irlande).

Une page du story board par Kris scénariste
Une page du story board de l’album Irish Melody par Kris scénariste de la série.
© Les Tuniques bleues – Lambil et Kris – Dupuis

Les Amis de Spirou :Ton scénario a-t-il été « soumis » à Raoul Cauvin ou lui as-tu demandé des conseils pour l’écriture ?

Kris : Lorsque Raoul a décidé d’arrêter, il ne voyait aucun inconvénient au fait que la série soit reprise. Mais, sauf erreur, il ne se voyait pas « interventionniste » sur cette future reprise. Il a vendu ses droits à Dupuis, se dégageant ainsi des Tuniques Bleues pour ne pas influencer le prochain scénariste, considérant que le temps du renouveau était arrivé.

Pour cette raison, je ne lui ai donc pas soumis le scénario et ne l’ai pas sollicité lors de l’écriture.
Il était mon idole quand j’étais adolescent. Certains voulaient être Platini ou Enzo Scifo, moi je rêvais d’être Raoul Cauvin.

Je l’ai rencontré une fois dans ma vie : il était venu au festival BD de Brest en 2003, à l’occasion d’une rencontre organisée entre « anciens » et « nouveaux » auteurs. Je lui avais remémoré une histoire courte inédite parue dans le journal de Spirou, je crois à la période de Noël, j’ai en effet le souvenir des TB qui sont en train de le fêter autour d’un feu de camp, dans la neige (Note : si l’un d’entre vous peut me retrouver le numéro où elle est parue, à priori au cœur des années 80, je suis preneur !). Il était heureux, mais surtout surpris, de constater qu’il faisait partie des influences de cette nouvelle vague d’auteurs des années 2000. Je l’ai perçu comme une personne très abordable et proche de ses lecteurs.

Photo d'un groupe de musique
Photo ayant servi de documentation pour l’histoire à Kris scénariste de la série.

Les Amis de Spirou : Il n’est pas évident de passer après un monument de la BD comme Cauvin, d’autres s’y sont essayé avant toi avec plus ou moins de succès. D’autant que sur une série emblématique comme les Tuniques Bleues, les fans de la première heure vont être très attentifs. Quel message leur adresses-tu ?

Kris : Les lecteurs ont tout à fait le droit d’être attentifs et déçus (même si je ne l’espère évidemment pas). Je suis conscient que les choix que je peux faire ne contenteront pas forcément tout le monde.

Cependant, je leur dirais que le prochain album n’est pas écrit par un opportuniste ni par un type persuadé d’avoir une nouvelle formule magique qui va tout refaire du sol au plafond. Mais par quelqu’un qui est un amoureux des TB depuis tout petit, qui a la série chevillée au corps et que l’écriture de Cauvin a biberonné et élevé.

J’y vais non sans liberté mais avec énormément de respect. Je dois continuer à faire fonctionner ce jouet d’enfance placé entre mes mains. C’est une chance incroyable, j’ai l’impression de disputer la finale de la Coupe du Monde de Football. Et je rentre sur le terrain avec une joie immense et pour me défoncer.

J’ai pris beaucoup de temps pour peaufiner le scénario dans ses moindres détails avec le storyboarder, Emmanuel Michalak. J’ai essayé de beaucoup travailler le comique visuel qu’apporte Lambil par son dessin tout en travaillant les répliques. Mon grand plaisir a aussi été d’écrire des dialogues entre Blutch et Chesterfield.

J’ai écrit une histoire dans la continuité de Lambil / Cauvin et j’ai pris un pied absolu à réaliser cet album.

Photo d'un groupe de musique
Photo ayant servi de documentation pour l’histoire à Kris scénariste de la série.

Les Amis de Spirou : Comment s’est passée ta collaboration avec Lambil ?

Kris : Vu les conditions particulières de cette reprise, j’ai écrit l’album sans avoir de contact avec lui. De plus, Willy voulait rester concentré sur son dernier album avec Cauvin et ne lire les différents scénarios potentiellement à venir qu’une fois ce Tome 64 terminé. J’ai donc surtout passé du temps à lire et à relire ses albums pour rester imprégné. Une fois son album terminé avec Cauvin, Lambil a pris le temps de tout consulter. Pour l’instant tout passe encore par notre éditrice, Laurence Von Tricht, qui lui transmet mon scénario et la documentation.

Il m’adresse les pages 10 par 10, j’ai reçu pour le moment la première dizaine et je vais bientôt recevoir la suivante. Il a changé un certain nombre de choses par rapport au story-board, je lui ai fait des commentaires à mon tour sur ses pages : pour certains il a été d’accord, pour d’autres non. Ses choix étaient parfois un peu différents des miens. Bref, les confrontations de point de vue classiques entre auteurs. Mais à l’arrivée, encore plus que dans mes autres collaborations, c’est sa série, c’est lui qui tient le crayon, c’est évidemment lui qui a le final cut.

L’important pour moi, c’est de respecter les intentions du récit. Mais j’ai écrit 40 albums et, par expérience, s’il y a bien une chose que j’ai retenu en 20 ans de carrière, c’est bien celle-ci : si un dessinateur ne croit pas à un plan, une scène, un dialogue, etc., il sera moins bon. Donc, dans ce cadre, la partie adaptable, c’est toujours le scénario. Et ça tombe bien parce qu’il y a toujours plein de façons de raconter une même histoire. Il faut donc toujours s’efforcer de trouver le chemin juste, qui va s’adapter parfaitement au dessinateur. Ecrire un scénario de BD, c’est tricoter du sur-mesure pour un autre, pas l’enfermer dans un carcan.

C’est pourquoi je travaille habituellement dans une relation de grande proximité avec les dessinateurs : je les contacte par téléphone au moins une fois par semaine, on s’échange des mails en permanence, on passe par des visios, comme si on évoluait dans un atelier virtuel, en véritable ping-pong permanent. Ce n’est pas le cas avec Lambil, mais c’est aussi une façon plus traditionnelle de fonctionner : depuis toujours, il recevait le scénario complet et le dessinait.

Sur mes autres bouquins, je n’écris pas l’album complet en amont, je l’écris au fur et à mesure en échangeant avec le dessinateur. Pour les TB, il n’était pas possible de fonctionner de la même façon. J’ai donc tout écrit, nous avons élaboré le storyboard conjointement avec Manu. Et depuis, j’attends donc de recevoir mon petit cadeau de dix pages de Willy, tous les 3 mois !

S’il n’y avait pas eu cette histoire de pandémie on se serait vus, je serais monté en Belgique… J’espère que nous pourrons enfin nous rencontrer cet été. Je vais lui écrire mais je veux prendre le temps pour trouver les bons mots, il y a peut-être aussi un peu de timidité de mon côté. Et, aussi étonnamment que cela puisse paraître, du sien aussi.

Photo d'un groupe de musique
Photo ayant servi de documentation pour l’histoire à Kris scénariste de la série.

Les Amis de Spirou : Tu parlais il y a quelques années de ton attachement au Journal de Spirou et de ton admiration pour ses dessinateurs et notamment pour un certain… Lambil ! Peut-on dire que c’est un rêve de gosse que tu réalises aujourd’hui ?

Kris : Ah mais complètement ! S’il y a un dessin que j’adorais par-dessus tous les autres, c’était celui de Lambil ! Tout en appartenant à l’école franco-belge de Marcinelle, il avait, pour moi, un petit quelque chose en plus. Un trait dynamique, nerveux, une capacité à faire vivre ses personnages (ce qu’on pourrait appeler un jeu d’acteur au cinéma), ses gueules, ses expressions, ses attitudes fonctionnaient plein pot, ses scènes de bataille et de foule exceptionnelles, un vrai petit théâtre de papier…

Donc déjà, reprendre les TB, c’était plus qu’un rêve de gosse, un véritable fantasme absolu, non destiné à être accompli. Mais en plus, écrire pour Lambil, c’est quand même la cerise sur le gâteau !

Si on m’avait dit un jour que j’allais devenir scénariste de BD professionnel et que j’allais écrire pour Lambil… Pour un footeux c’est équivalent à jouer avec Platini, Zidane ou Enzo Scifo pour nos amis belges. Et pas sur le banc de touche, tu vas être LE mec chargé de remonter et de lui filer les ballons ! Donc c’est assez génial.

Je rêvais de travailler avec Jean-Claude Fournier, on a fait un diptyque ensemble « Plus près de toi »*, je rêvais d’écrire des bouquins comme « Un homme est mort » sur ma ville de Brest, je l’ai fait, de réaliser des livres autour du sport… Je coche petit à petit toutes les cases, tous ces rêves de gamin… Quand je me retournerai je me dirai que je n’ai peut-être pas tout réussi mais que j’ai fait ce que j’avais vraiment envie de faire.

Et au même titre que l’a dit Thierry Roland après le sacre de l’équipe de France de Football lors de la Coupe du Monde en 1998 : « Je crois qu’après avoir vu ça, on peut mourir tranquille, enfin le plus tard possible, mais on peut. »

Les Amis de Spirou : Et alors… il va parler de quoi cet album ??

Kris : Il s’intitule donc « Irish Melody ». Nous sommes à la veille d’une bataille importante qu’est la bataille de Fredericksburg. Chesterfield rencontre Paddy (surnom de Patrick), un jeune officier qui fait partie de la brigade irlandaise de l’Union. Ce dernier, dont la famille avait émigré aux USA quelques années auparavant, est persuadé que Chesterfield est un membre de sa famille, un cousin éloigné.

Ce qui n’est pas pour déplaire à Chesterfield, car les irlandais sont toujours en première ligne et très patriotes, ce qui correspond donc assez bien à son caractère.Du coup, notre sergent va s’engager dans la brigade irlandaise, abandonnant Blutch derrière lui. Mais on ne se débarrasse pas aussi facilement de son meilleur ami-pour-le-meilleur-et-pour-le pire, et la vie est parfois pleine de rebondissements inattendus… Comme le fait que, chez les Sudistes aussi, il y a des Irlandais !

Couverture de l'album Irish Melody
Couverture du nouvel album par Lambil dessinateur de la série et Kris scénariste de la série.
© Les Tuniques bleues – Lambil et Kris – Dupuis

Les Amis de Spirou : D’autres albums sont-ils déjà prévus avec votre duo ?

Kris : A ce stade, rien n’est garanti mais tout est possible. Dès ce printemps, je dois renvoyer à nouveau une dizaine de pitchs dont on va discuter avec Dupuis. On va en sélectionner 2 ou 3, les soumettre à Lambil et si ça lui convient je passerai à l’écriture du découpage. Aussi, si aucune ne lui plaît, il est tout à fait libre d’envisager une collaboration avec un autre scénariste. Evidemment j’ai envie de continuer, et j’espère que je saurai lui donner la même envie !

Même si cet opus est un one-shot, la fin est suffisamment ouverte pour imaginer un autre album irlandais, qui formerait donc une sorte de mini-cycle. J’aimerais emmener nos compères en Irlande, sans pour autant oublier la Guerre de Sécession. Et il existe justement un fait réel, très méconnu mais extraordinaire, qui créé un lien entre ces soldats irlandais de la Guerre civile américaine et leur terre d’origine. Bref, j’ai déjà une petite histoire en tête… D’autant qu’ayant appris que Willy aimerait beaucoup dessiner les paysages Irlandais, ça serait dommage de passer à côté de cette occasion.

Mais nous verrons donc. Pour le moment, ça fait simplement partie des idées pour un deuxième bouquin s’il venait à se faire.

Page 3 de l'album Irish Melody
Première planche d’Irish Melody par Lambil dessinateur de la série et Kris scénariste de la série.
© Les Tuniques bleues – Lambil et Kris – Dupuis

Les Amis de Spirou : Est-on en droit de penser que tu es le nouveau scénariste officiel des aventures de Blutch et Chesterfield ?

Kris : On pourra peut-être le dire à partir du moment où j’en aurai scénarisé au moins 2 et que ça aura fonctionné. Pour le moment, je suis en période d’essai !

Les Amis de Spirou : Kris, pour terminer et nous faire saliver, tu nous balances une petite exclu pour les Amis de Spirou ?

Kris : Je vous partage une page de story-board et vous propose un petit jeu : Le premier qui trouve de quel groupe de musique traditionnelle irlandaise il s’agit gagne un futur cadeau inédit quand j’en recevrai autour des TB !

Page du story board de Kris scénariste
Une page de story board de l’album Irish Melody par Kris scénariste de la série.
© Les Tuniques bleues – Lambil et Kris – Dupuis

Propos recueillis par Aurélien BRISSY

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