Une BD aux références geek et aux allures de jeu de rôle a vu le jour en 2024 avec une teigne comme personnage principal. Elie en a fait voir de toutes les couleurs à ses camarades, et l’un d’eux lui a rendu la pareille d’une façon plus qu’étonnante. Et ce qui est plus étonnant encore, c’est qu’ils ont tous deux décidé de continuer à avancer ensemble.
©Albin Michel – Les Porteurs d’Artefacts tome 2 : L’orbe des ombres – Danjou et Iacobelli
Dans le premier tome, le lecteur fait la connaissance de Redouane, un jeune homme pouvant créer et modeler un univers, le Distover, genre de monde parallèles dénué d’habitants, grâce à un artefact en forme de collier. Il y a emmené à son insu un groupe de jeunes de son âge dans le but d’adoucir le caractère d’Elie, une petite brute qui martyrise beaucoup de gamins dans le centre d’accueil dans lequel ils passent leurs vacances. De leur expédition, Elie a gardé ses souvenirs, contrairement aux autres enfants du groupe, et la Lame de Dévotion, autre artefact magique.
©Albin Michel – Les Porteurs d’Artefacts tome 2 : L’orbe des ombres – Danjou et Iacobelli
Centre d’aide à l’enfance VS monde irréel
Le second tome se passe de nouveau dans le cadre de la colonie de vacances de l’ASE (aide sociale à l’enfance), qui permet aux enfants placés de pouvoir partir en vacances. Elie, qui s’entend mieux avec Redouane, part régulièrement explorer le Distover à ses côtés, dans l’espoir de trouver de nouveaux artefacts. Dans un même temps, dans le monde réel, l’adolescente rebelle se lie d’amitié avec un nouveau venu, Hakim. Si Elie voit en lui un potentiel nouveau porteur d’artefacts, Redouane se méfie de ce nouveau personnage.
©Albin Michel – Les Porteurs d’Artefacts tome 2 : L’orbe des ombres – Danjou et Iacobelli
De nouveaux personnages entrent en jeu
Si le premier opus a mis les personnages et le concept de l’histoire en place, c’est par ce second tome que l’intrigue débute. Les antagonistes font leur entrée et le voile qui recouvrait le Distover se lève peu à peu. Le scénario est très fluide, et malgré des allers et retours entre les mondes, le lecteur ne se sent pas perdu. Au contraire, à chaque page, l’envie d’en connaître plus sur le Distover, ainsi que sur les personnages, se fait de plus en plus forte.
©Albin Michel – Les Porteurs d’Artefacts tome 2 : L’orbe des ombres – Danjou et Iacobelli
Des paysages pleins de surprises
Sous un trait dynamique qui rappelle les œuvres picturales des plateaux de jeux qui adhère à la perfection au thème général de l’histoire, le dessinateur cache de très nombreux clins d’œil dans ses cases. Il les dissimule de manière à coller avec le lieu actuel où se passe l’histoire. Ainsi, des références connue des geeks se cachent entre les murs de la colonie de vacances, pendant que de grandes fresques sont renfermées dans les décombres des temples du Distover. Commence alors pour le lecteur une véritable chasse au trésor pour essayer de les débusquer.
©Albin Michel – Les Porteurs d’Artefacts tome 2 : L’orbe des ombres – Danjou et Iacobelli
Avec l’orbe des ombres, le lecteur peut déjà apercevoir l’évolution des personnages, et le tome trois s’annonce encore plus palpitant. Comment évolueront encore les individus ? Et qu’adviendra-t-il du Distover ? Que de questions qui attendent des réponses.
©Albin Michel – Les Porteurs d’Artefacts tome 2 : L’orbe des ombres – Danjou et Iacobelli
Chronique écrite par Séréna MORCIANO
Informations sur l’album :
- Scénario : Ludovic Danjou
- Dessin : Chiara Iacobelli
- Couleur : Cécile
- Éditeur : Albin Michel
- Date de sortie : Le 2 janvier 2025
- Pagination : 64 pages en couleurs
©Albin Michel – Les Porteurs d’Artefacts tome 2 : L’orbe des ombres – Danjou et Iacobelli