Calamity Jane tome 3 : Le Feu

serena

il y a 3 mois

Tout le monde ou presque connaît ne serait-ce que le nom de Calamity Jane, grâce notamment à l’album éponyme de la série de Lucky Luke. Mais qui est réellement ce personnage féminin emblématique et surtout, comment est-elle devenue cette figure légendaire du Far-West ? Et comment était sa vie d’enfant ? C’est surtout à partir de cette dernière question que Adeline Avril créer la série Calamity Jane.

©Éditions Delcourt, 2025 — Adeline Avril

Dans ce troisième et dernier tome du triptyque, Jane doit de nouveau s’occuper de ses frères et sœurs : leur père est parti en reconnaissance pour leur trouver un nouvel endroit où vivre. Comme il ne leur a pas laissé d’argent, la jeune fille décide de trouver un travail pour subvenir aux besoins de la fratrie. Mais quand on a onze ans, il est presque impossible de se faire embaucher, en particulier si on est une fille. Sans parler du fait que le corps de Jane commence à se transformer, et que personne ne l’en a informée.

©Éditions Delcourt, 2025 — Adeline Avril

Rythme et fluidité

Le scénario très fluide ne laisse rien au hasard et le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer. Jane a une personnalité très dynamique et l’histoire est construite à son image : énergique et en continuel mouvement. Le rythme de lecture s’accélère lors des scènes d’actions, comme lors de la bataille d’oreillers fraternelle. Les dialogues sont parfaitement équilibrés, pour expliquer chaque fait, tout en laissant une grande place aux actions et aux scènes secondaires, telle que l’attaque de fourmis sur le repas du soir lors d’une discussion plutôt sérieuse.

©Éditions Delcourt, 2025 — Adeline Avril

Mouvement et harmonie

Les dessins d’ Adeline Avril font penser à des œuvres d’animation pour enfant, comparables aux dessins animés jeunesse, au point de donner une impression de mouvements aux cases. Il y a peu de détail, hormis ceux servant l’intrigue, permettant au lecteur de se concentrer sur le récit, ce qui renforce encore le dynamisme de l’aventure. Les couleurs sont en harmonie avec l’histoire, ni trop flashy, ni trop terne, faisant à merveille le lien avec le passage de la vie d’enfant à la vie d’adulte, comme Jane qui quitte peu à peu l’enfance pour voler de ses propres ailes.

©Éditions Delcourt, 2025 — Adeline Avril

Ce récit, bien qu’imaginaire, correspond à merveille au personnage principal. Jane la Calamité, l’enfant rebelle, devient Calamity Jane suite aux péripéties contées dans cette trilogie surprenante d’Adeline Avril qui raconte l’enfance d’une légende de l’Ouest, entre ses obligations familiales et sa condition de femme.